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NE D'AUCUNE FEMME DE FRANCK BOUYSSE

Publié le 15/02/2019 à 07:25 par christianlaine Tags : femme roman histoire belle sur papier livre film moi homme rose texte lecture
NE D'AUCUNE FEMME DE FRANCK BOUYSSE

J'ai attendu avant d'ouvrir le dernier roman de Franck Bouysse. "Né d'aucune femme"... Il n'y a que lui pour trouver de tels titres. Lorsque je me suis senti prêt , je me suis plongé dans cette histoire, incroyablement atroce, et pourtant si belle lorsqu'elle est couchée sur le papier par la plume de Franck Bouysse. J'ai cherché des amarres et des repères, mais je me suis perdu. Tel un petit garçon plongé dans un conte peuplé de personnages grimaçants, j'ai eu peur. Puis, je me suis retrouvé. Mais différent. Je n'ai pas trouvé ce que j'étais venu chercher. Mais j'ai récolté ce que je ne cherchais pas, cueilleur de champignons parti à la recherche de coulemelles qui rapporterait une belle fricassée de girolles. Jamais un livre, un film, une chanson ne m'avaient autant rapproché de la Femme. Jamais je ne m'étais autant senti dans leur corps, jamais je n'aurais imaginé la souffrance de celles qui sont forcées avant ce livre. Jamais je n'avais senti la féminité qui est en moi et qui aurait pu l'emporter biologiquement sur mon statut de mâle. Dire que ce sentiment confus m'a été inspiré par un Corrézien, montagnard et barbu de surcroît. Hier soir, j'ai loupé un créneau, preuve que ma teneur en hormones féminines n'est pas redescendue. Et que de surprises littéraires! Le vocabulaire de Rose est très contemporain, résonnant curieusement dans un univers très dix-neuvième, dont la désuétude est délicieuse. Franck Bouysse réinvite l'écriture, le texte coule, entraînant les dialogues, habituellement identifiés par des tirets, dans le flot d'un récit impétueux et flamboyant. Franck Bouysse nous décrit l'Humain, dans ce qu'il a de pire, sans complaisance, mais aussi dans ce qu'il a de meilleur et  de la plus belle façon. Il reste tapi dans l'ombre, témoin de l'Horrible et du Magnifique. "La lâcheté est la meilleure alliée du Mal", nous chuchote t-il. Il semble passif devant le Pire mais nous exhorte à le rendre inacceptable. Je suis encore étourdi de la lecture de "Né d'aucune femme". Je suis confus d'être du côté de ceux qui portent un sexe intrusif, potentiellement violents et violeurs. Ce livre m'a élévé vers le sublime. Sentiment rare et magnifique, mais qui m'a donné le vertige.

Commentaires (1)

sebastienvidal le 13/03/2019
Tu sais parler d'un ouvrage qui t'a touché, avec retenue, mais dans cette retenue on sent une force qui patiente, qui s'amasse comme l'eau qui monte derrière une digue. Tu en as juste dis assez pour donner envie, sans toutefois divulguer ce qui doit absolument être découvert par le lecteur. Je suis impatient d'entendre ce livre m'appeler, c'est peut-être bon signe.
http://sebastienvidal.centerblog.net


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